Apr 02 2024

sayonara … さようなら またね!

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Voilà … le Japon, c’est fini pour cette année ! (le commencement du récit est en bas en date du 10 mars)

今年の日本もお終わりです 物語の始まりは下の方にあります. (ひらがな : ことし の 日本 も おわり です … ものがたり の はじまり は した の かた に あります)

Dans mon souvenir, c’est maintenant un kaléidoscope de choses étonnantes ou simplement magnifiques … et tant de personnes aimables rencontrées et en particulier Yayoi, Ori Ori de Niigata, Bobo si gentille jeune chinoise, la petite coréenne Hyun-seo, toutes croisées à la pension Compass, Miha, dermatologue à Yokohama, rencontrée dans le shinkansen, Mutsumi qui travaille dans le New Jersey et qui partage avec moi un goût prononcé pour le Fuji-san, Yuko, la dame de Mie rencontrée à la pension Sawanoya à Tokyo, Ayumi qui travaille l’indigo, croisée au Mingeikan et bien sûr Moeno, revue avec grand plaisir à Kyôto, Koko ma petite soeur, Julie de Montréal, Manu de Bali & Catalogne … et tous les hôtes et hôtesses si enjoués et/ou professionnels des guesthouses Lodge Stack Point à Narusawa près de Kawaguchiko, Tamonkan au pied du Haguro-san, Minna no ie à Akita, Folkloro hotel à Kakunodate, Tagoto à Aizu-Wakamatsu, Sawanoya guesthouse à Tokyo, … et une mention spéciale à mes chers Mama & Papa de Kyôto Compass, maison traditionnelle qui offre à tous les voyageurs une famille cosmopolite et où j’ai plaisir à aller à chaque voyage. Toutes ces personnes ont joué un rôle dans ce voyage inoubliable … merci et à la prochaine fois!

Mama & Papa, Kyôto Compass guesthouse

Dans ce tableau si positif, un seul bémol et un regret : dans le nord, je n’ai pas aimé les poêles à pétrole qui sentent mauvais et s’éteignent toutes les 3 heures après 10 mn de ‘bip bip’. Un soir, j’avais donc éteint le poêle pour ne plus être réveillée mais c’est le froid qui m’a réveillée … il faisait 7° dans la chambre !

Et mon regret c’est d’avoir découvert trop tard que le peintre Munakata Shiko, natif d’Aomori, avait son propre musée dans sa ville natale …

une autre bonne raison d’y retourner !

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Mar 29 2024

Japon, février 2024 (8/ 8) Kyoto & lac Biwa

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La boucle est bouclée, la dernière semaine est sous le signe de la pluie et du zig-zag : le 21, marché aux puces du temple To-ji à Kyôto. 2 jours plus tard, retour à Tokyo pour le festival annuel some no komichi dans l’ancien quartier des teinturiers de Tokyo (à suivre dans l’onglet ‘actualités textiles’) et retour à Kyôto pour le 2è marché aux puces du 25 … vive le pass de train ! La pluie battante diminue le nombre d’exposants et fait faire des économies … au sanctuaire Kitano-Tenmangu, la compensation était la floraison des 1500 pruniers vénérables, annoncée par affiche aux portes du temple bouddhiste, pour finir le séjour dans une explosion de fleurs pastel.

Le beau voyage avait commencé dès le lendemain de mon arrivée par une excursion autour du lac Biwa, dans la banlieue nord de Kyoto. Une première journée sous le signe des transports en commun … train, bus puis funiculaire spectaculaire jusqu’au temple Enryoku-ji sous la neige fondue … premier contact avec l’hiver et les transports ponctuels du Japon !

Quelques stations de train local supplémentaires et un bus de plus et c’est le lac Biwa, pour admirer le fameux petit temple Umikido sur l’eau. Il a inspiré nombre de peintres d’estampes et d’auteurs de haïku et on comprend pourquoi. Le voir sous la neige comme dans l’estampe doit être un moment magique …

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Mar 26 2024

Japon, février 2024 (7bis/ 8) Fuji 富士山

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Il en est du Mont Fuji comme d’ autres icônes et merveilles du monde comme le Taj Mahal ou le Grand Canyon … on croit les connaître mais c’est un vrai choc d ‘y être enfin !

Le Fuji-san ne s’est montré qu’après 2 jours de ciel bouché, à la nuit tombante et éclairé par les derniers rayons du soleil. J’étais dans le bus vers ma guesthouse dans la campagne de Kawaguchiko (Lodge Stack Point , un peu rustique mais des hôtes incroyablement sympathiques). Vision si grandiose que je me suis trompée une nouvelle fois d’ arrêt de bus !

Au retour, dans le bus vers le sud et Shin-Fuji, il a consenti à se révéler peu à peu à travers fils électriques et entrepôts. C’était l’occasion de faire la connaissance de Mutsumi, japonaise travaillant dans le New Jersey en visite dans sa famille à Osaka, aussi subjuguée que moi par le Mont Fuji.

A mon 2è retour vers Kyôto, depuis le shinkansen, la vue était parfaitement dégagée et là aussi, à travers des paysages industriels ou urbains intéressants …

Enfin dans l’avion du retour, par un hasard miraculeux et comme un adieu : suite au retard accumulé, les pilotes avaient choisi la route du nord depuis Osaka vers le détroit de Béring et nous avons admiré le Fuji avec émotion …

Un tel lieu a inspiré tant de photographes qu’il existe même une catégorie de ‘photographes du Mt Fuji‘ ! et en particulier Hashimuki Makoto et ses photos exceptionnelles et le pionnier du genre Okada Koyo.

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Mar 24 2024

Japon, février 2024 (7/ 8) Kawaguchi et le Mt Fuji

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En route pour Kawaguchiko et le Mt Fuji avec Julie, canadienne de Montréal (rencontrée à la guesthouse Sawanoya, maison familiale traditionnelle très agréable située dans le quartier de Yanaka qui jouxte le parc Ueno). A l’avenir, j’éviterai la semaine de nouvel an chinois pour ne pas avoir l’affluence de touristes avec de grosses valises … par contre, la météo ne se programme pas et pendant les 2 jours de mon séjour, les nuages ont masqué la montagne mythique et ses 3800 m d’altitude.

L’organisation japonaise est maximale et c’est assez fluide malgré l’attente aux arrêts de bus pour rejoindre les différents sites : accueillir les millions de visiteurs en quête du Fuji chaque année est un défi, surtout pendant les 2 seuls mois d’été où l’ascension du mont est autorisée ! d’habitude, la pagode d’Arakuyama, (15 mn de petit train + 15 mn de marche à pied) est un point de vue réputé, mais cette fois, le magnifique panorama boisé sera sans Fuji …

Pour se réconforter, direction le Musée du kimono dont on nous a beaucoup parlé avec une pause au Momiji-tei, joli restaurant traditionnel à prix très abordables, pour un délicieux hoto.

Le clou de la journée sera ce Musée Kubota du kimono. Le sujet principal qui orne les kimonos d’apparat est le Mont Fuji au fil des saisons … splendeur absolue de ces oeuvres d’art réalisées sur soie gaufrée et plissée selon des techniques anciennes qui représentent un travail de bénédictin (à suivre dans l’onglet ‘actualités textiles’ pour le détail). Combinaison unique de savoirs-faire techniques et de créativité esthétique.

Le lendemain, ciel toujours bouché et pluvieux, mon hôte me conduit au Fujisan World Heritage Center, beau musée moderne dédié à l’histoire, la géologie, la faune et flore du Mont Fuji. Son alter ego à Shizuoka plus au sud, le Fuji World Heritage Centre se distingue par une architecture plus intéressante encore mais les deux présentent la même richesse d’informations.

L’histoire du Mont Fuji retrace les origines du culte que la population lui voue depuis la nuit des temps car il est considéré comme une divinité chez ce peuple animiste. Kawaguchi et Yoshida étaient les 2 villes d’où partaient les pélerins pour se recueillir au sommet à l’apparition de l’astre du jour.

Le onsen yurari fait partie des onsen japonais avec vue imprenable, à 5 mn en voiture de ma guesthouse. Les photos sur internet m’ont permis de voir le Fuji tel que je ne l’ai pas vu … mais les différents bains à 42° sont délicieux quoique un peu chauds pour y rester trop longtemps !

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Mar 24 2024

Japon, février 24 (6/ 8) Tokyo 2

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A Nihonbashi, pratiquement sous le pont historique en cours de rénovation, (illustré ci-dessus par Hiroshige à l’époque Edo) se trouve le petit musée du cerf-volant, kaito museum, rempli de merveilles en papier qui ne demandent qu’à voler …

c’est au 1er étage (qui est le “2nd floor” au Japon) et pour le dénicher c’est plus facile avec google maps > tako no hakubutsukan

Le Musée Hokusai Sumida brille par son architecture futuriste. Une exposition temporaire sur Hokusai et les samouraï m’a permis d’admirer l’immense talent de dessinateur de cette icône de l’estampe.

Une journée très pluvieuse s’annonce et le festival annuel some no komichi (=”petit chemin de la teinture“) commence mal : les tissus de kimono ne seront pas tendus aujourd’hui au-dessus de la rivière dans ce quartier de Nakai/Ochiai qui était jadis le quartier des teinturiers de Tokyo (à suivre dans l’onglet ‘Actualités textiles’).

Je pars donc visiter le Musée Nezu et découvre ainsi le quartier du luxe Omotesando à Harajuku. Le musée est bien caché derrière son rideau de grands bambous qui offre un chemin de transition vers le monde parallèle de l’art et un immense jardin en plein coeur de Tokyo.

Du nom de son créateur, la collection d’art asiatique commencée il y a plus d’un siècle est mise en valeur par l’architecture épurée de Kengo Kuma. Le café offre un moment méditatif grâce aux vues magnifiques sur les points de vue du jardin et un abri bienvenu. Mais même sous une pluie battante, ce jardin vaut la peine d’être exploré avec ses ponts, ses arbres en fleurs …

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